Dmitry Matvienko Makes his Paris Debut with Aida
"Jeunes et valeureux
Il aurait pu paraître difficile de succéder à Michele Mariotti en plein milieu de cette série d’Aida à l’Opéra Bastille. Le jeune Dmitry Matvienko procède avec intelligence. Il s’appuie clairement sur les dynamiques travaillées par son prédécesseur, dont on entend encore tout le fracas dans les conclusions de scènes, et parsème les détails pour apporter une touche personnelle. La scène dans le temple de Ptah est un modèle d’équilibre scène/orchestre assis sur un tapis sonore envoûtant. Le triomphe de la fin du deuxième acte refuse les excès et s’éclaire de quelques rubatos tout à propos. Notons au passage l’excellente forme de l’orchestre et du chœur. Espérons que cette première invitation s’étende à d’autres collaborations."
Yannick Boussaert - Forumopera.com
"But in the end, the stars of the show were the young conductor, Dmitry Matvienko, the orchestra and the chorus. I said, when writing about the Brussels concert that opened this new season, that Matvienko’s conducting there boded well for his Verdi here, and – though I say it myself – I was right. He is visibly attentive to both stage and pit, while bringing clarity, colour, contrast and nuance, along with a rhythmic spring, to the score. Never before have I felt Verdi’s ballets (not actually danced in this production, so it was easy to focus on the pit) were a highlight of an evening of Aïda: played with delicacy, they sparkled colourfully like something by Rimsky-Korsakov. And the chorus in the temple scene was sublime – Matvienko is from Belarus and studied in St. Petersburg. He must have the Orthodox sound in his veins. He’s now based in Aarhus, but as far as I’m concerned, he can come to Paris whenever he wants."
Parterre - Nigel Wilkinson
"Des éléments dramatiques et psychologiques que révèle avec finesse la direction engagée de Dmitry Matvienko, jeune chef de talent qui succède en fosse à Michele Mariotti. Jouée sans lourdeur, de façon harmonieuse et rigoureuse, la partition respire jusqu’en dans ses moindres détails, magnifiée par l’intervention de somptueuses parties chorales."
Wanderer - François Lesueur
"Faisant à son tour ses preuves sur la première scène nationale et dans l’œuvre en même temps, Dmitry Matvienko dirige consciencieusement les phalanges de la maison d’où ressortent tout particulièrement les cordes et les vents, ostensiblement dans le ballabile de l’acte II, malgré, au tout début de ce même tableau du triomphe, la mise en difficulté certaine des chœurs, par ailleurs toujours excellents, comme à l’accoutumée."
Premiere Loge - Camillo Faverzani